Son 100ème article a été le prétexte à une petite rétrospective.

 

Mes articles les plus vus :

 

 

 

 

 

 Leni Riefensthal / Lee Miller :  Icônes de la beauté dans les années 20, ces deux femmes se retrouvent engager dans les camps ennemis de la seconde guerre mondiale. Leni en cinéaste de la propagande nazie, Lee en reporter photographe des troupes américaines débarquant en Normandie. Quels chemins ont-elles pris pour en arriver là ? Cet article dresse la chronologie parallèle des faits, de 1902 à 1948.


 

 

 

 

 

Les gueules reniées :  Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours trouvé des photos dans la rue ; mais on peut dire que tout a commencé le jour où je me suis baissé pour les ramasser. Mon entourage s'est inquiété lorsque j'ai acheté un solex me permettant de faire tous les photomatons de la ville. Le grand moment est celui de la résurrection d'outre-poubelle, lorsqu'on essaie de comprendre ce qui a poussé la personne à renier le portrait qu'elle vient de faire.













ADAM Project :
1. se prendre en photo au lever du lit
2. prendre en photo une vue de la fenêtre du lieu où l'on a dormi
3. prendre en photo tout être vivant et les interactions avec ce dernier
4. prendre en photo tout objet avec lequel il y a interaction
5. prendre en photo chaque lieu visité
6. se prendre en photo dans chaque lieu visité














Coma :
 
Dès mon entrée dans les ruines de la Franziskaner Klosterkirche, j'ai repensé à ce roman de Frédéric Dard, à ce passage troublant dans l'église bombardée. J'ai fait quantité de photos, puis de retour à Montpellier, il a fallu trouver ce roman qui n'est plus réédité. Une fois en main, j'ai recopié les passages que mes photos illustraient.

 


Ah... la poésie :

 

 

 

 

 

 Un matin de cuivre:  Après deux expos photos et une année à la peinture, que faire en 2013 ? Il y a bien une chose que je n'ai pas faite depuis 20 ans : un recueil de poésies. Ai-je encore quelque chose à dire en poésie ? Je vais pendant six mois sonder mon âme grâce à l'écriture automatique si chère aux Surréalistes. Mais quelle forme donner à ces litanies ? Ce sera au final très classique : des sizains et des rimes.


 

 













Poète de rue :
Le 2 octobre 2010, certains faisaient une manifestation politique... moi je faisais tout seul une manifestation poétique. 3 ans auparavant, devant la gare de Montpellier, quelqu'un écrivait des poésies pour les passants. L'idée m'avait beaucoup plu. Ce jour-là, c'était à mon tour d'offrir des poésies.


 















La poésie
peut tout un monde : les images apparaissent, les sons et les parfums, mieux qu'au cinéma. La poésie est une langue étrangère : on ne comprend pas tout. Mais dans ce champ des interprétations nous retrouvons notre liberté, celle de tirer des rideaux dévoilant d'autres sphères...

 

Mes photographes préférés :

 

 

 

 

 



Irina Werning
  travaille sur la réalité et toutes les questions sont posées : Finalement, qu’est-ce qui a changé ? Qu’est-ce qu’en nous est resté vrai ? Qu’est-ce qui n’est que de l’apparence ? L’enfant que nous étions peut-il être fier de ce que nous sommes devenus ? Quelle est la réalité de notre être ?


 













Chino Otsuka
 est justement dans ce questionnement. En quête de réponse, elle retourne à son enfance, à tous les lieux de son enfance : l'école anglaise où elle est arrivée à l'âge de 10 ans, la maison familiale de Tokyo et puis tous les endroits où elle a passé des vacances...















L'enfance... toujours l'enfance... Stéfan a gardé tous ses jouets et ses collections. La plus grande concerne Star Wars. Durant une année, il a posté chaque jour une photo mettant en scène deux Stormtroopers. Quelquefois touchants, souvent hilarants, ces deux acolytes se démènent sur une planète inconnue.


 

 

 

 

 

Jan Kempenaers a trouvé d'étranges vestiges sur la terre des Balkans. Contours flous d’une contrée disparue. Quels êtres ont déposé là ces objets ? Où vivaient-ils ? Comment vivaient-ils ? Quel était leur langage ? Rescapés des destructions massives opérées par les générations nouvelles ayant perdu le sens de ces sculptures totémiques, ces monuments gisent sans nom. Expression tellurique du lieu. Artefact de la douleur modelé dans un langage futuriste pour l’homme du futur : nous y sommes.

 

D'autres récits...

 

 

 



The Stranglers :
 
L'été de nos 15 ans, la Bande qui ne voulait pas être une bande et son chef  Pépos qui ne voulait pas être un chef, nous sortions tout juste de la 3ème. C'est lors d'une soirée autour d'un feu qu' Isa a amené une cassette de l'album Feline des Stranglers. Le premier morceau "Midnight summer dream" avait plongé tout le monde dans un silence religieux. Le synthé était Cold Wave, la voix aussi. Et puis cette guitare sèche, presque flamenca, ça nous avait scotché ! Isa pleurait toujours sur "European female". On m'avait fait chercher pour la consoler. Elle m'avait juste dit : "Rien. C'est trop beau. C'est tout."


 

 












Division Joie :
 L’après-midi déclinait. On poussait jusqu’au squat où Francis et Karlo arrivaient tout juste, fatigués d’avoir épuré tout Saint André. Les frères ennemis racontaient leur semaine. J’étais fier de mes poteaux, ils avaient une patate d’enfer et l’humour excellent. Leurs fous-rires étaient ravageurs. Tout cela semblait si fragile, l’insouciance en particulier…


 















Guernica 1937 - New York 2001 :
 
La proximité des faits, notre leçon sur Guernica et le 11 septembre, laissait poindre une question à laquelle moi-même je ne pouvais répondre : Etait-ce l'aube d'une 3ème guerre mondiale ?  Pour extérioriser nos ressentiments, nous décidions de faire une peinture collective (2m x 5m).


 

 

 

 

 

 

Sparklehorse :  Le 6 mars 2010, Mark Linkous est sorti de la maison par la porte de derrière. Il a pris l'allée près de Irwin Street et s'est assis sur un banc. Il a sorti un fusil caché sous son manteau et s'est tiré une balle dans la cœur. On ne sort jamais indemne d'un album de Sparklehorse, il n’est pas possible de le traverser en nageant à sa surface. On sombre immanquablement  dans ses univers denses, atmosphères tourmentées contre symphonies vaporeuses.

 


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